lundi 14 octobre 2013

MAROC intense




 Du beau !

Une fabrique de poteries

 
 
 
  Du sérieux
 

De la Technique   un système de mise à l'eau en transversal

 

 

 
 
De l'artisanat
 
 
 
 
 
 

Les aventuriers sont actuellement à Essaouira et ce jusqu'à vendredi
 
Nous attendons leurs textes !
 
MAROC
 
Safi
 
Quel dépaysement pour les gars ! Dès notre arrivée ils ouvrent grands leurs yeux sur les bateaux de pêche et les personnes qui les animent. Rien ne ressemble à ce qu'ils ont pu connaître jusqu'à aujourd'hui.
Nous sommes le seul voilier et tous nous regarde et nous salue chaleureusement. Pendant que la police monte à bord, les douanes qui attendent leur tour s'empressent d' héler un pêcheur pour fournir à Yoan un appât pour sa ligne.
Les formalités accomplis nous rejoignons la médina pour nous restaurer. Un enfant d'environ 8 ans nous suit craintivement à quelques mètres sur le côté et nous demande par geste de l'argent pour manger. Je ne lui donne pas mais lui propose de lui payer un sandwich qu'il accepte et dévore. Les gars le regarde, difficile de savoir ce à quoi ils pensent à cet instant et ils ne pourront mettre des mots lorsque je leur demande.
Le lendemain, nous visitons tout d'abord une poterie puis par hasard le chantier naval. Toute la population en général est d'une gentillesse sans égal, les ouvriers nous font signe de se rapprocher pour mieux voir leur travail. Le chef des manutentions des câbles remontant à sec les navires les invite dans sa cabine de commandes ; l'un d'eux se rompt, pas d'accident mais la tête de mes gars en dit long sur la prise de conscience de certains dangers. Je n'aurai pour ainsi dire plus à l'avenir à leur rappeler sans cesse «  attention ici, écarte toi, attend ! Regarde avant... »
La réparation tient en un nœud qui tiendra au moins jusqu'à la fin de la manœuvre. Ce n'est pas le Maroc que beaucoup d'entre nous connaissons, pas de touriste, beaucoup de pauvreté mais peu de mendicité, pas une personne ne nous demandera de l'argent pour une photo prise ou un renseignement demandé. Seules les autorités portuaires tentent par tous les moyens de me faire plier (pas d'autorisation de mouillage extérieur, prix prohibitif variable d'un bureau à l'autre au port dépourvu de service, accès à l'eau douce sur un quai de cargo très difficile d’accostage pour nous) bref nous partons. Visas de sorties et route pour Essaouira !
 
 
 
 


Avec les pêcheurs !



Nos intrépides matelots sont comme des poissons dans l'eau !
 
 
entre pêcheurs
 


 
Salut à la murène !



Vélo sur le port

dimanche 13 octobre 2013

 
 
 
 
Les nouvelles photos fraîches
 
 
 
 
 
Un nouveau pavillon !
 
 
 
 
Pêcheurs à notre rencontre ...
 
 
 
 
 
Notre voltigeur
 
et
 
pêcheur !
 
 
 
 
@+
 


Le net a refait surface

Retour sur la fin du séjour Portugais et début du périple Marocain !




Le vent commence à tourner sans conviction le 3 octobre. Nous orientons donc notre étrave vers notre destinée après un dernier repas communautaire Français. Direction Lisbonne à 1 heure de là afin de visiter enfin le musée de la marine et la capitale. Nous n'avons que l'embarras du choix pour nous y rendre car cette ligne est desservie par le train, métro, bus et tram. Ce musée est assez ludique car très fournit en maquettes de navires de toutes époques et ou la précision de chaque détails retient notre attention et force notre admiration. Seules les cabines royales sont représentées à l'échelle 1.

Nous revenons par le tram. Le temps est toujours entrecoupé de grains ne rafraîchissant pas pour autant l'air, le wagon chargé de voyageurs comme de buée ne nous aide pas à reconnaître notre chemin. A un arrêt, les portes s'ouvrent sur ce qui me semble être notre station, nous nous faufilons parmi les passagers et débarquons enfin sauf....Yoan devant qui la porte se referme sans prévenir ! Tandis que le tram repart, je lui fais signe à travers le carreau de nous attendre à la prochaine, il acquiesce de la tête, visiblement tranquille. Beaucoup plus calme que les autres voyageurs qui s’époumonent en cœur pour alerter le chauffeur qui s'empresse de s' arrêter à nouveau 100m plus loin.

En descendant, Yoan me dira simplement que de toute façon nous étions descendus trop tôt, et qu'il aurait bien rigolé en nous attendant alors que nous aurions du marcher ! Titouan lui, n'a pas dit un mot durant 10mn, marchant la tête basse et ne lâchant pas ma main de la sienne avant de murmurer enfin : « j'aurai eu peur je crois, moi ! Oh mon Titou, comme je te comprends ! Nous finissons tous trois par un éclat de rire...

Le lendemain se lève vivement, propulsé par un soleil insolent, fort de sa longue sieste, de toute évidence ravis de sa bonne blague, écrasant le vent de sorte qu'il nous fait craindre la pétole. Nous appareillons sans attendre, croisons le sister ship du queen Mary qui salue Lisbonne au pied de son pont à coups de corne de brume non moins impressionnants, avant de rejoindre l'Estuaire en repassant par Cascais pour faire le plein de Gas-oil. Cela fait un petit moment que nous n'avons pas navigué et le Tage nous le rappelle à mi chemin en dressant contre nous une mer courte et croisée par un fort courant qui se charge en 1mn d’inonder les deux cabines avant des gars dont nous n'avions pas verrouillé les hublots. Nous passerons donc la nuit à Cascais pour rincer matelas, draps et le contenu entier du Zoo de Yoan.

Une mauvaise surprise en cache une excellente puisque nous retrouvons Marcel, Gildas et leurs épouses qui nous invitent à dîner ! Ma mauvaise humeur passe très vite, laissant place aux rires que provoque l'humour fin, insidieusement gentil et très agréable de Marcel, également mon second prof d'informatique, depuis que je m'éloigne de Laurent . Gaby et    savourent le fait de voir leurs hommes à la cuisine, et s'expriment d'ailleurs davantage sur l’événement qu'elles jugent trop rare que sur la qualité des mets servis, ce qui ne manque pas d'ajouter du piment à cette sauce de bonne humeur et convivialité  !!

Allez, après une nuit un peu roulante provoquée par la houle résiduelle du mauvais temps, nous reprenons le large vendredi 4 Octobre à 15h en direction de l'Afrique que nous atteindrons par le Maroc à Safi le lundi 7 à 17h45. Les risées diesel nous ont généreusement poussé car 30 heures de moteur auront été nécessaires....

Vous êtes vous déjà imaginé comment l'on passe son temps en mer sachant que les gaillards ne sont plus malade ?

Commençons par le matin et voyons un peu ce que je pense qu'ils supputent et me disent parfois à demie mot ; vous savez, ces mots qui se veulent discrets qu'utilisent parfois notre très chère progéniture pour nous remettre dans le droit chemin.

Tout d'abord, lorsque nous nous réveillons, papa a hâte de dormir 1h ou 1,5heures sans interruption. Ça tombe bien pour lui parce que généralement, nous, on se lève tôt. Le petit déjeuné se prend sans précipitation tandis qu'il met nos lignes de pêche à l'eau. En plus, on n'a pas le droit de le faire seuls car il a peur de devoir couper un hameçon neuf pour libérer un doigt qui se serai prit dedans qu'il dit !

Enfin, notre réaction est vive, en 2mn nous sommes habillés et prêts à saisir du GROS. Papa en profite pour aller se coucher après avoir donner ses ordres qui se résument en substance à lui foutre la paix...

 On est sur qu'il se dit : « pourvu que rien ne morde à l'hameçon parce que si ça arrive, on a tendance à oublier qu'il dort et comme on est surpris et content, on hurle de joie, d’excitation, et sautons à pieds joints au dessus de sa cabine en l’appelant à l'aide pour remonter notre thon d'au moins 3m pour 180 KG !! »

Ben oui et, malheureusement le temps que papa immerge des abîmes, la ligne se rompt entre ses mains.

STOP, je reprend la parole ; je vois  effectivement un important animal se débattre tandis qu'une horde de Goélands arrivés de je ne sais où attaque sans pitié ni merci la victime pourtant encore bien vigoureuse.

Ce réveil brutal et inutile n'en reste pas moins animé puisqu'il est immédiatement suivit de recherche de responsabilité de cette perte qui ne serait pas plus vitale s'il s'agissait de celle de naufragés n'ayant pas mangé depuis 15 jours... 

Le pire est que je suis à peine plus réveillé, et, plutôt que de mettre un terme à ce qui devient une dispute, je me prépare mon troisième petit déjeuné de la nuit avant de disparaître encore une demie heure dormir !

09h15 environ, je débarque à nouveau sur le pont pour proposer de faire un peu de devoirs car la mer est belle. Mais ce n'est pas du tout ce qui était convenu au départ ! Et là, presque instantanément, des maux prennent la tête de Yoan et le ventre de Titouan.  C'est vraiment pas de bol, quand on pense qu'au programme de ce jour il s'agit du rendement et des exportations agricoles de la France pour Yoan et du coût annuel d'un élève en école primaire concernant Titouan, mince, ce devrait être super motivant ! Enfin je tente une lecture de ma voie qui se veut trépidante et théâtrale mais rien n'y fait, une demie heure plus tard, l'un pleurniche, l'autre s'est endormit d'un sommeil presque égale à celle d'un député présent à l'assemblée.

J'abandonne ( temporairement) et fuis dans mes bricolages qui auraient du être fait avant le départ.

 

Gling gling, 11h00, l'appel de la gamelle réveille l'équipage. A ces moments, il faut réagir vite. Si nos grands mères disaient que c'est une bonne maladie, si vous laissez passez le remorqueur, la mer prendra le navire....Ok, un encas pour démarrer en attendant plus consistant à 12h30.

Puis : «  Papa, je m’ennuie » = trois parties de petits chevaux dans laquelle on retrouve le caractère de chacun amplifié, qu'il soit chanceux, gentil ou malin et à chaque nouvelle partie, sans concertation, chacun tente la stratégie de l'autre à son tour !

15h00 1er goûter puis : « Papa je m’ennuie ! » ça vous dit de faire de la balançoire en bout de tangon au dessus de l'eau et en dehors du bateau ?

- Oh oui !

 -Et m...

17h00 2eme goûter puis « Papa je m’ennuie, c'est quand qu'on arrive ? »

-Et bien mon cher fils, T=D divisé par V.

- ????!!??

- Ok, je te l'écris : T est le temps que l'on va mettre avant d'arriver mais que l'on ne connaît pas encore n'est ce pas ; D est la distance qu'il nous reste à parcourir, soit 70 milles et V la vitesse qui est actuellement de 5 nœuds( moteur) . Maintenant démerde toi et FAIS PLUS CHIER LE MARIN comme on dit !  Oh, c'est dingue, ils ne se rendent pas compte ! Sur ce je retourne à la niche faire une autre sieste.

5 min plus tard : «  Papa, j'ai trouvé » dit Titouan.

Mais c'est pas vrai, depuis quand il calcule si vite lui ?

-  Ah ? T'es sûr mon cœur ? 

- Ben ça fait 645 

        Ouais, ben il ne te manque plus que l'unité on dirait, C'est quoi 645 ? Des mois, des jours, ça fait pas un peu beaucoup si se sont des heures ? 

Pas de réponse, je m'endort juste quand je sursaute à l'exclamation :

 - Des heures mais c'est 06h45 !

Nous arriverons à 07h00, certifié conforme au journal de bord !
                                                                                                                                                      
                                                                                                                                                        Pascal
 
Et bientôt
 


L'arrivée au Maroc avec des photos exceptionnelles et de nouvelles aventures !
 


Merci à tous de vos mots sur mon mail perso que je découvre aujourd'hui. Il semble qu'il est difficile d'écrire un commentaire sur le blog pour la majorité d'entre vous. Laurent, peux tu donner des tuyaux à nos fidèles lecteurs ?
J'ai déverrouillé le gadget " commentaire"sauf compte Google ou ad Gmail, choisissez Anonyme et suivre la procédure ...
Amicalement Laurent

 

mercredi 9 octobre 2013

SAFI 1er étape Marocaine

L'Afrique ! Changement de décor
 
 
Ils sont de l'autre côté, pas réseau
 pour l'instant... mais "Tout va bien !"
 
 
 
Pour patienter: un lien    www.youtube.com/watch?v=29-SMKxwJU4
 
et quelques photos
 
                        

Et l'inévitable carte
 
 
 
                                                                     @+