Nous atterons sur l'île de Soana juste
avant la nuit dans un paysage caraibien. Nous sommes le seul bateau
de plaisance. Un uniforme nous guette à terre mais devra attendre le
lendemain matin pour nous dire d'aller faire notre clearance d'entrée
à la Romana car, comme bien souvent dans ces pays, les douanes n'ont
pas de bateau. Je le savais et voulais laisser profiter les gars de
la soirée au mouillage et m'éviter une demie nuit en mer.
Le port de la Romana est situé dans un
fleuve barré de deux ponts, ( l'un ferrovier et l'autre routier )
dans lequel nous ne pouvons pas accèder. Son entrée encombrée par
un cargo et un ferry est exposée aux vents dominants donc rouleur et
notre ancre aura bien du mal à trouver son accroche sur ces fonds
rocheux aussi lisses qu'une dale de béton.
Ici, les douanes ont un navire
d'intervention en mer trop imposant pour nous accoster. Nous allons à
leur rencontre pour effectuer les formalités. Malgré de longues
négociations et un barracuda pêché en mer en cadeau, je devrais
m'acquitter, (remises incluses) de 153 dollars américains entre
l'immigration, la police maritime et les douanes. Les personnes qui
me connaissent bien devinent mon humeur du moment, alors, lorsqu'il
s'agit de placer tout ce beau monde sur notre annexe pour la visite
de curiosité de notre bord ; fatalement les plus zélés se
retrouvent assis où ils ont le plus de risque de se retrouver cul
trempé. Un clin d'oeil entendu à Titouan qui barre avec une
dextérité certaine fait le reste. Le retour exigé en deux
rotations et sans ma présence pour allèger d'autant la frèle
embarquation n'aura pas moins de succès que l'allée. Na !
Soana où nous ne pourrons rester mais reviendrons 1 semaine plus tard
En route pour la Romana
La canne à sucre est omniprésente et toutes celles qui tombent du train ne sont pas perdues pour bon nombre de pauvres qui s'en nourrissent.
Les autorités repartent à terre...
Un barracuda pêché en haute mer n'est pas porteur de la Ciguatera . Par prudence, nous préférons l'offrir à nos amis douaniers !
Rien qu'au récit des formalités portuaires, ça vaut le détour ...
RépondreSupprimerBonne continuation à vous,
Robert
saligos ;-)
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